Hotsuma-Tsutae Le Livre du Ciel (Chapitre 14) [Sommaire] [Japonais] [Anglais]


Décrets d’Amateru sur les prières de succession

Les cieux étaient radieux, la terre apaisée et tout se passait pour le mieux à l’intérieur et à l’extérieur de la cour d’Amateru. La loi était repectée sur l’ensemble du territoire et le peuple vivait dans la paix.

Un jour, les trois mille nobles qui protègent les huit millions de myriades de divinités sont venues au Palais Ouchi d’Ise pour prendre part aux prières et rituels visant à obtenir un héritier. En apprenant la tenue de cette grande assemblée, une multitude de gens se réunit dans l’avant-cour du palais, pavée de galets blancs, afin d’assister à la cérémonie.

La Porte Solaire était gardée par Kushimado (une des divinités du Sanctuaire Kushimado à Sasayama-cho, arrondissement de Taki, préfecture de Hyogo), tandis que la Porte Sélène l’était par Iwamado (idem). Les palissades entourant le Palais étaient défendues par Ikushima et Tarushima (vénérés tous deux actuellement au Sanctuaire Ikushima Tarushima à Ueda dans la préfecture de Nagano). Le terrain en contrebas du palais (le « ikasuri », commémoré actuellement au Sanctuaire Ikasuri à Watanabe-cho, arrondissement Higashi à Osaka) avait été purifié et nettoyé de tout esprit malveillant par un rituel appelé « oniyarai ».

Tous les objets sacrés ayant été finalement préparés, les Ministres de la Gauche et de la Droite récitèrent les Chants de Paix et de Félicitation d’une voix retentissante. Sakurauchi de Tani (*1), Ministre de la Gauche, chanta le Chant de Paix, tandis que Ôyamakagutsumi (*2), le ministre de la Droite, interpréta le Chant de Félicitation.

(*1) Sakurauchi est vénéré au Sanctuaire Wakasakura, un petit lieu de culte à Tani Wakasakura-cho, à Sakurai, une ville de la préfecture de Nara. Il s’agirait du sanctuaire édifié par Sakurauchi à la mémoire de Wakasakura-hime Hanako, sa seconde fille infortunée.

(*2) Ôyamakagutsumi (Oyamatsumi) est vénéré au Grand Sanctuaire Mishima à Mishima dans la préfecture de Shizuoka.
Kokotomusubi (appelé aussi Tsuwamononushi, divinité du Sanctuaire Anashi Hyozu à Sakurai, préfecture de Nara) alluma les feux sacrés de sorte que leur lumière éclaire les environs. Son fils Kasuga Wakahiko (Ame-no-Koyane, divinité du Sanctuaire Kasuga) érigea un pilier sacré pour créer un Sanctuaire de la Succession, il frappa dans ses mains en signe de prière et il sollicita la présence divine d’Ame-no-Miwoya (l’Auguste Parent des Cieux).

Ômononushi (Kotoshironushi ou Kushihiko, le second Mononushi, appelé aussi Ebisu (*3)) prononça les prières rituelles, tandis que son fils Yorogi Mihohiko (Komori, le troisième Mononushi, divinité du Sanctuaire Yorogi à Aoyanagi, Adogawa-cho, préfecture de Shiga) offrit des bannières de papier de huit couleurs, décorées de motifs en fleurs de coton, pour accueillir les divinitées des cieux. Ces bannières elles-mêmes furent considérées comme des « divinités », ce qui peut expliquer l’emploi ultérieur du terme « kami » (divinité) pour signifier le « papier ».

(*3) Le second Mononushi, Kotoshironushi, fils du premier Mononushi Ônamuchi, se vit décerner le nom divin de Okonushi par Ninikine, le petit-fils d’Amateru. Il a été élevé plus tard à l’état suprême d’Okonomitama (et il est vénéré comme tel au Sanctuaire Okunitama à Fuchu, Tokyo) par Amateru lui-même en récompense de ses nombreuses actions méritoires.

Hitokotonushi (Katsuragi Hikotonushi, le 7ème fils de Sosanowo, divinité du Sanctuaire Katsuragi Hikotonushi à Ose, préfecture de Nara) fit retentir un rythme sacré sur un tambour. Son fils Kadaki Yasuhiko (la divinité Katsute, vénérée au Sanctuaire Katsute à Yoshinoyama, préfecture de Nara) offrit une baguette de chanvre en signe de purification. Tous implorèrent alors les 49 divinités des fleurs de sorte que les plantes portent des semences et des fruits pour leur alimentation.

Ému de voir que tant de gens prenaient part à cette prière solennelle de succession, Amateru désira rédiger un Livre de la Succession. Voici son décret à ce sujet :

«Vous, les nobles qui vivez des dizaines de milliers d’années, tout comme le peuple ordinaire qui vit des milliers d’années, vous êtes tous les descendants de Kunitokotachi. De là, vos origines remontent à Amemiwoya, la Grande Divinité Parente des Cieux.

« Avant que le ciel, la terre et l’homme ne soient séparés, Amemiwoya exhala le premier souffle dans le chaos tourbillonnant. Les cieux commencèrent alors à tourner doucement, apparaissant à l’est et se couchant à l’ouest. Finalement, un pilier céleste se forma au centre de la confusion tournoyante, il se sépara en deux, se divisant en une partie négative ou féminine et une partie positive ou masculine. La partie mâle et légère s’éleva pour former les cieux, tandis que la partie femelle plus lourde s’enfonça pour former la terre.

« L’espit de la partie féminine se divisa en eau et en terre par le mouvement des cieux. L’air de la partie masculine créa le vent qui, à son tour, donna naissance au feu, formant ainsi les trois éléments que sont l’air, le vent et le feu. Les trois éléments originaux du mâle devinrent ronds avec le feu pour former le soleil. En revanche, les deux éléments de la femelle se durcirent pour former la lune.

« Ces cinq éléments : air, vent, feu, eau et terre se joignirent pour donner forme au premier être humain. Le nom de cette divinité était Ameminakanushi (Seigneur du Centre du Ciel). Il engendra des enfants dans tous les coins de la terre et il les envoya vers tous les pays où ils devinrent les ancêtres de tous les peuples de la terre. Ayant accompli cette tâche, il repartit vers les cieux où il réside encore aujourd’hui sous la forme de la Grande Divinité Parentale, à l’origine de tous nos ancêtres.

« Notre cosmos ressemble à une montagne escarpée. Il réunit le soleil, la lune et la terre comme la matrice contient le foetus. Les étoiles brillant dans le ciel nocturne sont comme les tachetures visibles sur le placenta d’un bébé. Et aux huit extrémités des confins de l’univers se dressent des bannières de huit plis aux huit couleurs.

« Dans le royaume du cosmos existent 49 positions divines, des divinités de la création appelées aussi ‘monoake’ (Divinités de la Première Lumière). Au centre se trouve Amemiwoya. Disposées aux huit points autour de la Grande Divinité Parentale, comme pour l’assister, se trouvent les huit divinités Amoto (To-Ho-Ka-Mi-Ye-Hi-Ta-Me). Autour d’elles sont arrangées les huit divinités Anare (A-I-Hu-He-Mo-Wo-Su-Si). Et finalement, aux extrémités les plus éloignées se trouvent les 32 divinités restantes, appelées Tamimemusubi.

« De cette façon, le Tableau Futomani des 49 divinités (le Tableau Divinatoire Futomani) comprend une seule divinité en son centre, accompagnée de cercles intérieur, intermédiaire et extérieur qui l’entourent. En plus, un ensemble de 168 mille esprits servent les 49 divinités.

« Lorsque nous naissons avec une forme humaine, les semences d’humanité sont transmises par la volonté d’émissaires qui assistent ces divinités originales. Ils utilisent ces semences pour créer l’âme (tama) qui est liée au moi charnel (shiyi) au moyen du « nœud de l’âme » (Tama-nowo) avec l’aide des esprits. C’est ainsi que nous recevons la vie humaine. Les divinités Anara protègent nos organes, nos fonctions intérieures, nos vaisseaux sanguins et notre voix. Les divinités Tamime protègent notre aspect humain.

« De cette façon, les divinités font descendre des cieux les esprits du soleil et de la lune et c’est ainsi qu’elles donnent naissance à des divinités sous forme humaine. Souhaitant les imiter, les humains veulent aussi procréer. Pour cela, ils doivent tout d’abord laver les impuretés de leurs yeux et de leur corps, puis rendre culte au soleil du matin. Ensuite, ils recevront directement les esprits du soleil et de la lune par les yeux. Quand leur corps se sera réchauffé, l’homme et la femme pourront s’unir en des rapports charnels.

« S’ils s’unissent dans cette pureté de l’esprit, la semence de l’homme s’écoulera et pénétrera dans les entrailles de la femme et elle concevra. Quand la semence blanche de l’homme rejoint la semence rouge de la femme, elles commencent à tourner doucement dans la matrice, exactement comme les mouvements du jour et de la nuit. Pendant la journée, le rouge se lève sur la gauche et le blanc descend sur la droite. Ensuite, la nuit, le blanc est en haut et le rouge en bas. Le premier jour, ils effectuent ce tour une seule fois. Le second jour, ils tournent deux fois, puis trois fois le troisième, ajoutant un tour chaque jour jusqu’à ce que, le 30ème jour, ils tournent trente fois. Enfin, le 64ème jour, ils arrivent à leur apogée, tournant alors 1080 fois. A ce stade, la forme du foetus est prête.

« Après les rapports sexuels, l’embryon ressemble au ‘onokoro’, la masse informe tombée de la lance d’Isanagi et Isanami quand ils se trouvaient sur le Pont Flottant des Cieux et qu’ils jettèrent la lance dans les eaux en contrebas. La membrane du placenta a la forme de la roue d’un moulin à eau. Son axe est le cordon ombilical et il ressemble au pilier céleste. Son poids idéal contribue à la rotation du foetus.

« A partir du 64ème jour, la rotation du foetus se ralentit, diminuant d’un tour chaque jour. Au troisième mois, il tourne 39 fois et des fleurs sont disposées en référence au Festival Hina.

« Après quatre mois complets, le foetus est formé avec la verdure de la nature. Vers le cinquième mois, le foetus ne tourne plus qu’une fois par jour, comme c’était le cas au début. A compter de cette période, une ceinture ‘satsusa’ sera nouée autour de l’abdomen pour stabiliser le corps et protéger le foetus.

« A ce stade, le feu céleste passant par le cordon ombilical et le feu de l’amour des deux parents, composant les trois éléments masculins, attirent les trois éléments féminins et les eaux créées par l’association des six débordent.

« Vient ensuite le sixième mois, le mois ‘sans eau’, quand les fluides et les aliments sont passés directement au foetus par le cordon ombilical. Le corps de l’enfant commence alors à se former. Les fluides de la mère sont réchauffés à l’intérieur du bébé, ils créent de la chaleur et ils se transforment en une glaise aux cinq couleurs. A partir de là, la divinité protectrice fabriquent les 5 organes au septième mois et les 6 entrailles le huitième mois. Pendant la première moitié du neuvième mois, les 32 aspects du visage sont formés et, pendant la seconde, les 14 vaisseaux sanguins et les 48 sons de la voix, soit les 48 divinités Awa. En tout, il existe ainsi 96 motifs. Et finalement, le douzième mois, l’enfant sort du placenta et il naît.

« Si un homme et une femme ont seulement une fille mais qu’ils souhaitent un héritier masculin, ils doivent suivre la voie de la grâce divine. Ils doivent d’abord purifier leur corps, puis laisser l’esprit du soleil du matin imprégner la totalité de leur être. Quand l’esprit du soleil a pénétré dans le matrice, ils doivent invoquer l’esprit de la lune. Quand les esprits sont réunis, ils commencent à tourner. L’élément mâle tourne plus vite que l’élément femelle et, quand le mâle embrasse la femelle, la matrice se rétrécit et une tige surgit de l’embryon. C’est le début de l’organe masculin et il en résulte la naissance d’un garçon. Voilà comment obtenir un héritier masculin par la grâce des cieux.

« Pour une fille, il faut étreindre l’esprit de la lune, puis inviter l’esprit du jour. Ensuite, la femelle tourne plus vite que le mâle et quand la femelle étreint le mâle, aucune tige n’apparaît sur l’embryon. A la place, l’organe féminin se forme à l’entrée du canal féminin et il en résulte la naissance d’une fille.

« Ainsi, si vous souhaitez vraiment un garçon, vous devez apprendre et pratiquer la voie de la grâce céleste. Vous devez priez de tout votre corps. Les nobles et les gens de ce pays d’Amateru doivent savoir que les prières sont exaucées par mon propre esprit.

« Quand je résidai dans l’orbe du soleil, en dépit de tous mes efforts pour éclairer le territoire, je n’ai pas été à même d’enseigner et de guider directement le peuple parce que ma forme humaine n’était pas encore prête. C’est ainsi que les deux divinités, Isanagi et Isanami, sont devenues mes parents et m’ont invité à prendre une forme humaine. Mais bien que ma mère m’ait conçu, je suis resté dans son sein pendant 96 mois et je l’ai fait souffrir. Quand je suis né finalement, je n’ai pas encore été capable de réconforter mes parents car ma formation avait duré si longtemps. Puis, devenu souverain du territoire, j’ai souhaité les récompenser de leur gentillesse. En enseignant la façon d’obtenir des héritiers, non seulement je m’acquitte de ma dette à l’égard de mes parents mais aussi des faveurs des 49 divinités qui m’ont donné la vie et m’ont permis de l’utiliser.

L’origine de ma vie a été que le Seigneur Toyoke a gravi le Mont Katsuragi pour invoquer la divinité Amemiwoya, puis il a prié huit mille fois pour que le mal des esprits néfastes soit éliminé. Tout à coup, le cœur véritable du soleil a émergé et les divinités célestes ont transmis l’esprit du soleil. Sur quoi j’ai reçu la vie. Ayant grandi et appris la Voie du Ciel, je rends culte maintenant au Seigneur Toyoke au Sanctuaire Asahi (*4). Je souhaite rédiger un texte sacré sur la Voie de la Succession par respect pour la divinité Amemiwoya.

(*4) Le Sanctuaire Asahi à Manaigahara (actuellement le Sanctuaire Hinumanai à Ineyama-cho, arrondissemenmt de Naka, préfecture de Kyoto), construit sur le tertre funéraire du Seigneur Toyoke.

« Comme la navette du métier à tisser va et vient, la grâce céleste de la Voie d’Ise nous accorde nos successeurs. Pour recevoir cette grâce, l’homme et la femme doivent d’abord être réchauffés par le soleil matinal avant de se joindre charnellement. Un enfant sera alors certainement conçu. Sa respiration, sa voix et son aspect physique seront tous parfaits et il naîtra en bonne santé.

« Voici mon décret sur les Prières de la Succession.

« Tous ceux qui souhaitent instamment un descendant, invoquez mon esprit. Ce pays des Huit Divinités Tohokamiyehitame est un récipient pour disséminer la Voie. Invoquez mon esprit et la lumière divine apparaîtra d’en haut. Les malfaiteurs seront vaincus et tout le mal sera éliminé. Purifiez simplement votre corps et la divine providence vous fournira la fleur et le fruit sous la forme d’un enfant, conformément aux enseignements célestes d’Ise.

« Telle est ma prière pour recevoir des enfants. Faites-la connaître à tout le monde. »

Quand Amateru eut fini de parler, Kasuga Wahahiko (ou Ame-no-Koyane, divinité du Grand Sanctuaire Kasuga) s’avança. Après s’être incliné profondément vers la haute plateforme sur laquelle était assis Amateru, il interpréta un chant pour exprimer sa sincère émotion.
Ama inoru kono te kashiwayu
Oto o sugu yatoru o-naka no
Miko to naru kono ko wa masugu
Tarachine no naye no yotsugi no
Miko to narikeri

(« Puisse le son du battement de mes mains résonner directement jusqu’aux cieux vers lesquels je prie, et l’enfant dans le sein de la mère sera un prince. Laissez l’enfant grandir dans la droiture et devenir une héritier véritable qui réjouira ses parents. »)
Après qu’il eut chanté trois fois ce poème, Mihohiko (Yorogimaro, le troisième Ohomononushi) se leva et, après un salut en direction du souverain, il exprima ses propres sentiments par un autre chant. Voici le Chant de Succession de Mihohiko.
Ko o kofuru imo wose naka ni
Komori ku no komori sotaten
Tarachine no kami

(« Soyons la divinité des parents, pour protéger et élever les bébés à l’intérieur du mari et de la femme qui souhaitent avoir des enfants. »)
Motohiko, lui aussi, interpréta trois fois son chant. Puis, ce fut le tour de Yasuhiko (Katsukimaro, fils de Hikotonushi). Il se leva, s’inclina profondément et exprima ses pensées par ce chant à sa façon.
Yasu yasu to sakura no baba no
Midori ko o katsu te ni kakete
Ide ya umasen

(« Laissez-moi de mes mains mettre au monde un enfant en sécurité dans le champ du cheval où fleurissent les cerisiers. »)
Yasuhiko chanta ce poème trois fois et quand il eut fini, Amateru publia le décret suivant.

« Wakahiko portera désormais le nom d’Ame-no-Koyane et il recevra le sceau de la divinité Kasuga. Mihohiko a eu le bonheur d’avoir 36 enfants et il les a élevés avec tendresse. En reconnaissance de ceci, il recevra le sceau de la divinité Komori. Yasuhiko aura pour tâche de mettre au monde les bébés en sécurité et il se verra attribuer le sceau de la divinité Katsute. »

A tous les autres nobles assemblés, il prononça le décret suivant :

« Vous tous qui souhaitez vraiment un descendant, suivez ma prière et les trois chants de Kasuga, Komori et Katsute, car ces enseignements sont vraiment précieux. Apprenez bien ces chants et transmettez-les à vos enfants et aux enfants de vos enfants, de sorte que ces choses ne soient jamais oubliées. »

La multitude des nobles et la foule des gens ordinaires qui avaient intensément écouté les débats ne voulaient pas s’en aller, car leur cœur débordait d’émotion et de gratitude. Ils continuèrent à chanter les poèmes pour l’acquisition d’une progéniture.

Finalement, alors que les flammes commençaient à s’allumer sur les torches, ils disparurent tous dans la nuit après avoir offert cent et mille prières.

Tel est le Rite de l’acquisition d’une progéniture.

(Extrait du 14ème aya de Hotsuma-Tsutae. Traduction japonaise contemporaine par Seiji Takabatake)

- FIN -

Sources:
Hotsuma-Tsutae (Archives Nationales, Tokyo) Hotsuma-Tsutae (traduction d'époque par Waniko Yasutoshi, env. 1779)


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